Quel est le rôle de l’UPCB ?
L’UPCBD, union des professionels du CBD est une association à but non lucratif qui vise à rassembler les professionnels de l’industrie du CBD. Le CBD, ou cannabidiol, est un composé dérivé de la plante de cannabis qui a gagné en popularité ces dernières années en raison de ses avantages thérapeutiques potentiels. L’UPCBD sert de plateforme aux professionnels de l’industrie du CBD pour collaborer, partager les connaissances et les meilleures pratiques, et travailler à l’objectif commun de promouvoir l’utilisation et le développement responsables des produits à base de CBD.
En tant qu’association à but non lucratif, l’UPCBD fonctionne dans le seul but de faire bénéficier ses membres et de faire progresser l’industrie du CBD dans son ensemble. L’association offre diverses ressources et services à ses membres, notamment des possibilités de mise en réseau, des événements éducatifs et l’accès à la recherche et aux tendances de l’industrie. Que vous soyez développeur, chercheur ou entrepreneur dans le domaine du CBD, l’UPCBD constitue une plateforme précieuse pour entrer en contact avec des professionnels partageant les mêmes idées et rester informé des derniers développements dans l’industrie du CBD. En rejoignant l’UPCBD, vous pouvez non seulement améliorer votre réseau professionnel, mais aussi contribuer à la croissance et au succès de l’industrie du CBD.
Controverse et Contestation : Les Tests de Dépistage Routiers de 2016 Sous le Feu des Critiques.
Les tests de dépistage salivaires routiers, généralisés en 2016 par le gouvernement, ont suscité de vives controverses quant à leur efficacité et à leurs conséquences sociales. L’Union Européenne et la France ont depuis autorisé la consommation de certains produits, notamment le CBD et le cannabis « light, » mais les seuils de détection des drogues restent très bas. L’UPCBD conteste cet arrêté, soulignant le manque d’avis scientifique préalable à sa publication et met en lumière les conséquences dramatiques pour ceux qui sont injustement condamnés. Le Conseil d’État examinera ce recours le 19 novembre, avec une décision attendue dans les semaines suivantes.
L’opposition de l’UPCBD : ces réclamations et modifications cruciales.
En 2016, le gouvernement a pris une mesure radicale en généralisant les tests de dépistage salivaires routiers, instaurant des seuils de détection extrêmement bas pour diverses drogues. À l’époque, cette approche de tolérance zéro était motivée par l’objectif de dissuader l’usage de stupéfiants sur les routes, établissant ainsi un cadre strict de prévention.
Cependant, depuis cette mise en place, les politiques de l’Union Européenne et de la France ont évolué pour autoriser la consommation de certains produits, notamment le CBD et le cannabis « light » contenant moins de 0,3% de THC. Cette évolution remet en question la pertinence des seuils de détection établis en 2016, soulignant la nécessité d’adapter la législation à ces changements significatifs dans les normes sociétales.
L’UPCBD, association engagée dans la défense des droits des consommateurs de produits légaux, conteste vigoureusement l’arrêté de 2016. Elle met en avant l’absence d’un avis scientifique préalable à la publication de cet arrêté, soulignant le caractère précipité de la prise de décision gouvernementale. De plus, l’efficacité des tests de dépistage, en particulier ceux liés au THC, est sérieusement remise en question en raison de l’absence d’études scientifiques approfondies.
Cette contestation met en lumière les conséquences potentiellement graves sur la vie quotidienne des citoyens. Les conséquences sociales de ces tests de dépistage controversés sont décrites comme étant considérables, avec la possibilité que des personnes ayant consommé des stupéfiants soient déclarées négatives, tandis que celles ayant légalement consommé des produits comme le CBD soient injustement déclarées positives. Le retrait immédiat du permis, même en cas d’innocence ultérieure, engendre des impacts dramatiques sur l’emploi, la vie familiale et d’autres aspects fondamentaux de la vie quotidienne.
Face à ces enjeux, l’UPCBD ne se contente pas de contester l’arrêté, mais elle demande également son annulation ou, à défaut, sa modification. L’objectif est d’éviter les sanctions injustes envers les consommateurs de produits légaux tout en préservant la sécurité routière. Le recours de l’UPCBD sera examiné par le Conseil d’État le 19 novembre, le verdict sera donc rendue en fin d’année, l’issue de cette décision pourrait avoir des répercussions significatives sur la législation en matière de dépistage routier et la protection des droits individuels.